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Jours 27 à 31 - du 04 au 08/03 : dernière étape (au Brésil).

 

    Cette étape commencera d’une façon plutôt banale, petit déjeuner, repas rapide, et c’est l’heure pour nous de nous faire déposer à la gare de bus de Bonito. Direction Dourados où nous arriverons 8 heures plus tard. Et comme à chaque fois, c’est beaucoup plus long quand on voyage en journée. A l’arrivée, nous posons nos sacs et devons attendre le prochain bus pour Foz do Iguacu qui n’arrivera que 5h plus tard. En attendant, et bien, il faut s’occuper. J’irai chercher quelque chose à manger pendant que Débo gardera les sacs. Au menu, bières, chips, fruits, et yaourts avec la surprise du jour : des M&Ms. La première fois que l’on en trouve ! Et oui, un rien nous satisfait !

 

    Il est un peu plus de 2 heures du matin quand un sympathique gars qui bosse à la gare nous enregistre pour monter dans le prochain bus. Et c’est reparti pour 8 ou 9h de trajet. Nous pensions arriver, mais non. Deuxième arrêt à Cascavel pour un peu plus d’une heure. L’occasion pour nous de retrouver notre couple d’australiens, qui ayant pris une route complètement opposée, et ayant eu un accident de bus (sans gravité heureusement), se retrouverons par la force des choses dans le même bus que nous ! Bus final qui nous mènera, nous l’espérons, dans notre lit. Au total nous aurons mis 24h pour rallier Foz do Iguazu depuis Bonito.

 

    A peine débarqués, nous nous dirigeons vers le guichet qui nous délivrera notre billet pour l’Argentine. Manque de chance, dans les prix que nous souhaitons, il n’y a pas de bus avant le vendredi, et nous sommes mardi. Ce n’est pas grave, car même avec 3 nuits en hostel, cela nous reviendra quand même moins cher que le bus qui part le lendemain, donc nous prenons notre ticket. Nous partons ensuite vers notre auberge réservée pour une nuit quelques jours plus tôt. Fatigués, nous prendrons un taxi, même si c’est un peu plus cher que le bus de ville. Arrivés, on nous annonce que nous dormirons sous la tente. Nous croyions à une blague jusqu’à ce que l’on nous confirme la dure réalité. Même le gars de l’accueil nous aidera à changer d’auberge car il avouera que vu le temps annoncé, cela ne sera pas une partie de plaisir. Nous retournons donc 3 nuits à l’auberge ou nous étions restés 10 jours plus tôt.

 

    Nous arrivons enfin ! Nous sommes ravis mais cela fait partie du voyage, et d’une certaine façon, c’est quand même bien plaisant. La vie en sac à dos, c’est quand même le pied ! Nous connaissons les lieux donc nous nous installons et faisons notre vie comme si nous avions toujours vécu là. Et c’est ainsi que nous entamerons quelques jours de repos absolu. Nous ne ferons rien, tout simplement. Pas de ‘déménagement’, pas de sac à faire, pas de programme de prévu…bref, RIEN de RIEN.

 

    Le lendemain, et bien vous l’aurez compris, nous ne ferons rien également. Nous réserverons  ‘juste’ notre vol pour Ushuaia, qui s’avèrera être moins cher que le bus et nous épargnera surtout plus de 30 heures de trajet ! Le soir nous ferons la connaissance d’un couple d’allemands en tour du monde, et d’une gentillesse incroyable. Nous récolterons un nombre incalculable de conseils pour la Patagonie et le reste de notre voyage. En effet ils font la même chose que nous mais en sens inverse. Pareil pour 3 Israéliens qui nous indiqueront auberges et autres bons plans qui s’avèreront bien utiles plusieurs semaines après notre rencontre. La rencontre avec un Brésilien en vacance sera l’occasion pour nous de nous rendre compte de nos erreurs de prononciations, qui au final changent le sens de certaines phrases. ‘No comment’, nous ne préférons pas revenir dessus ! Mais ce fut un échange très enrichissant sur la façon  de se voir mutuellement. Culturellement, politiquement, et idéologiquement. Belle soirée à échanger et à refaire le monde, Europe vs Brésil/Amérique du Sud.

 

    Le troisième jour, nous sommes décidés à aller faire un tour. Nous avons le choix entre le barrage d’Itaipu ou bien le monument ou nous pouvons observer trois frontières simultanément entre le Paraguay, le Brésil et l’Argentine. Mais nous serons réveillés par un orage. Rien de bien grave, mais cela durera toute la journée ! Et pas l’orage de passage, non, l’orage tropical dans toute sa splendeur avec des quantités d’eau qui n’en finissent pas de tomber du ciel. C’est un peu comme si on avait détourné les chutes d’Iguazu pour qu’elles nous tombent dessus. Bref, nous nous reposerons car nous en avons besoin ! Bon d’accord, nous n’en avions pas besoin mais tant pis, nous savourons quand même. Au retour de nos amis allemands, nous échangerons encore des conseils, des photos, des vidéos et nos blogs respectifs avec nos adresses mails. Encore un endroit où nous serons accueillis à bras ouvert si nous allons en Allemagne !

 

    Et c’est ainsi que nous arrivons à notre dernière journée au Brésil. Un peu plus d’un mois dans ce pays que nous devons malheureusement quitter mais au profit d’autres aventures au moins aussi exaltantes. La navette de l’hostel nous dépose donc à la gare où, une fois de plus, nous retrouvons avec plaisir Tristan et Jamie, nos Australiens préférés ! Nous partons et passons la douane Brésilienne qui nous dit que nous n’avons pas besoin de tampon de sortie puisque nous l’avons eu 10 jours plus tôt. C’est un peu comme si ils considéraient que nous étions resté presque deux semaines à la frontière…pourquoi pas. Tant que nous rentrons en Argentine, c’est le principal ! Nous faisons donc la route, qui nous le savons, sera longue…direction : Buenos Aires….

 

        A suivre…

    

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