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Jour 3 -  08/02 : Carnaval de Rio de Janeiro.

 C’est parti pour la troisième journée de nos aventures. Réveil et petit dèj, et nous voilà partis à la recherche du bus qui nous mènera au jardin botanique de Rio. Une fois dedans, nous demandons au mec qui vend les tickets de nous indiquer l’endroit où descendre. Car il faut savoir que dans la plupart de bus il y a le chauffer (encore heureux !) et la personne qui vend les places, assise derrière un tourniquet. Chose très pratique quand on a des sacs d’ailleurs. Bref, nous descendons du bus et partons vers l’entrée. C’est sans compter la passagère du bus nous indiquant la direction opposée ! Encore une preuve de la gentillesse des brésiliens à notre égard.

 

    Une fois l’entrée passée, nous apprécions la relative fraicheur qu’offrent les arbres du parc. Pas grand-chose à dire mis à part que ce jardin vaut vraiment le coup d’œil avec ses 10000 espèces végétales ! Nous nous sommes laissé  balader dans les nombreuses allées et détours du jardin. La plus spectaculaire étant cette avenue de palmiers géants ! Bordés d’arbres plus gigantesques les uns que les autres. Un bout de jungle dans la ville extrêmement appréciable par ces fortes chaleurs qui dépasseront sans trop de problèmes les 33°.

 

    Nous n’avons pas vu le temps passer et il est déjà presque midi quand on décide de filer directement vers le célèbre Pao de Azucar (pain de sucre). Un bus direct nous y mènera,  juste au pied avec les cabines de téléphérique qui nous passent au-dessus. Achat des tickets, jeu auquel nous sommes devenus plutôt doués ! Et c’est parti pour l’ascension plutôt vertigineuse de cette montagne si spéciale. Arrêt sur le premier promontoire rocheux avec séance photo comme il se doit et une vue imprenable sur la ville et la baie de Rio. Encore du spectacle pour nos petits yeux déjà bien gâtés. 

 

    Nous estimons avoir assez de rêve à partager alors nous prenons le deuxième téléphérique pour atteindre le sommet. On s’aperçoit très vite que la vue n’avait pas livré tous ses secrets. Car cette fois nous pouvons admirer, en plus du reste, la plage de Copacabana et ses environs. Une vue à 360° sur la baie. Une vraie merveille pour les yeux, et les appareils photos et caméscopes qui ne demandent que ça ! Les mascottes auront aussi leurs places dans ce panorama d’exception, d’autant plus que le soleil est au sommet. Il est suggéré par les guides de monter au pain de sucre le soir pour admirer le coucher du soleil mais nous ne pourrons pas le réaliser pour cause de carnaval le soir. Rien de grave quand on y pense. Il est conseillé d’éviter les cars de touristes qui prennent d’assaut le site vers 14/15 h. Mais la chance continue de nous suivre.

 

    Il est 15h quand nous réalisons qu’on n’a pas mangé ! Petit encas au sommet pour reprendre des ‘forces’. Petite spécialité du coin pour ma part, dont je ne me rappelle même plus le nom et dont je serais incapable de vous dire ce que c’était ! Débo se contentera d’un Coca qui semble être la boisson officielle où qu’on aille sur Terre. Mais bon, l’heure tourne et il est déjà temps de redescendre. Nous attrapons un bus et rentrons à l’auberge pour nous préparer au carnaval. Sur le chemin, Débo décide d’aller s’acheter une mousse pour les cheveux, quelle surprise lorsque on lui rend 36R alors qu’elle en a donné seulement 20R ! Ce n’est qu’après coup qu’elle se rend compte qu’elle a plus d’argent que ce qu’elle avait donné ! La chance continue donc, encore et toujours. Et tant mieux !

 

    Nous nous donnons donc 1 heures pour se poser et se retrouver à la réception pour aller manger au burger king, selon une envie de Pauline. Nous n’avons pas trouvé d’arguments nous poussant à refuser cette offre ! Quand il s’agit de burgers, on a tendance à capituler. Nous en profiterons pour préciser que nous avons été témoin du contraire du fastfood avec le ‘slow food’ dont ont fait preuves les employés. D’un autre côté, il faut reconnaitre que c’était très bien présenté. Mais bon, ce n’est pas comme si nous devions nous rendre à quelque chose d’un peu plus excitant !

 

    De retour dans le métro de Rio à destination du Sambodrome. Métro qui est bondé de gens prêt à faire  la fête a l’occasion de l’ouverture du carnaval ! C’est comme si toute la ville se préparait à danser toute la nuit. La bonne humeur et l’ambiance sont déjà partout. Quand nous arrivons sur place, les gens sont heureux, sont déguisés, dansent déjà, font des barbecues dans la rue, et se rassemblent pour cet événement. Il ne nous reste plus qu’à trouver nos places, et après bon nombre de renseignements demandés à gauche, à droite, nous trouvons enfin l’entrée où l’on se voit proposer soit un éventail, soit des préservatifs, mais pas plus de 3…on ne commentera pas la dessus !

 

    Et c’est parti !!! On prend possession de nos emplacements dans la tribune n° 7. En fait on se met où on veut. Donc on choisit de se mettre tout en haut pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Et nous ne le regretterons pas.  On arrive juste à temps d’ailleurs. On entend déjà la samba qui résonne au début de la piste de danse géante. Tout le monde se met en place, le chanteur entonne les premières notes et le coup d’envoi du défilé de la première école est lancé par un feu d’artifice. Ça commence vraiment bien et nous n’arrivons toujours pas à croire que nous sommes à Rio de Janeiro pour son si célèbre carnaval ! C’est irréel ! Cela fait partie de ces choses dont on rêve sans vraiment imaginer qu’un jour on y sera !

 

    Les danseurs commencent à avancer et répandre une ambiance survoltée. Ils approchent de nous, le temps pour nous d’interpeller un vendeur de bière, car mine de rien il fait chaud ! Les voilà ! Ils arrivent à notre hauteur et incitent la foule à taper des mains, et à danser. Les gradins se lèvent et dansent dans une humeur que nous n’avions jamais expérimentée ! Absolument tout le monde est debout, nous inclus ! D’ailleurs on se posera la question : « comment ne pas avoir envie de danser ??! ». La musique en elle-même est un appel à la danse, et nous n’y résisterons pas du tout. Nous n’essaierons pas d’ailleurs ! Les costumes se succèdent et ne se ressemblent pas. Un défilé de plumes, de couleurs et de danses sexy. Nous sommes aux anges, d’autant plus que le ‘Cristo’ veille sur nous au loin, éclairé en blanc.

 

    Il en sera ainsi toute la nuit. Les écoles défileront en donnant tout ce qu’elles ont à donner. Les feux d’artifices lanceront les départ, environ un par heure. Et à chaque fois une ambiance différente suivant la popularité de l’école qui défile. Et c’est durant le 3e ou 4e défilé que nous entendons : « vous êtes français ? ». Euh, oui effectivement ! Et c’est ainsi que nous passerons une partie de la soirée avec Oliver et Alexandre. Lorsque nous leurs expliquerons notre périple, ils en resteront bouche bée. Pour nous, rien d’insurmontable mais c’était marrant de voir que deux personnes qui nous était inconnues quelques instants plus tôt, semblaient s’inquiéter plus que certains amis ou membres de la famille ! Bref, nous rigolerons bien et nous nous échangeront les adresses mail et de notre page Facebook afin qu’ils suivent nos aventures.

 

    Il se fait plutôt tard, et nous décidons de rentrer en taxi àl’auberge. A trois, il sera vite amorti. Au revoir à nos amis d’un soir et nous partons à la découverte du ‘Rio by night’ ! Cela sera l’occasion de vérifier si effectivement les taxis ne s’arrêtent pas aux feux rouges la nuit. Pour des raisons médicales à l’encontre de nos proches, nous ne donnerons pas la réponse.

 

    Cependant, lorsque le chauffeur nous a proposé de nous faire visiter une favela de nuit, nous n’avons pas réfléchi et nous nous sommes dit que c’était l’occasion ou jamais. Donc nous acceptons avec plaisir ! Il nous assure qu’entre 3h et 4h du matin, cela ne craint rien et que tout le monde dort ! Raison de plus pour y aller. Nous voici donc à la découverte d’une autre facette de Rio quand tout à coup…

 

    Bon on arrête nos conneries ici car nous avons dû perdre la moitié de nos proches ! On vous rassure, nous sommes parfaitement arrivés à l’auberge, sans encombre et il nous en coutera seulement une 20e de réais. Nous vous rassurons que même si cela avait été plus cher nous aurions choisi la sécurité du taxi ! On ne sait jamais…

 

    Dernière nuit à Rio que nous déciderons de quitter le lendemain car cela commence à nous couter un bras. Une bonne journée qui nous attend, puisque dans quelques heures nous serons ‘à la rue’…

 

        A suivre…

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