Le réveil sonne…même si on était debout avant, on profite de nos lits. Pourquoi un réveil ? Après tout on a le temps, rien n’est prévu, et on a 6 mois devant nous. Et bien parce que nous sommes tout simplement impatients de découvrir Rio un peu plus. Puis surtout on ne voulait pas louper notre premier petit déjeuner ! Au menu, café, salade de fruit, pain et fromage pour Débo.  Tartines, confitures, fruits également et  traditionnel thé pour moi.

 

C’est autour de ce ‘festin’, que Pauline nous rejoins. A partir de là, nous commençons à organiser notre journée. C’est donc par le ‘Centro’ de Rio que nous attaquerons. On commence fort avec la demande d’un ticket aller/retour pour emprunter le métro. Inutile de vous dire que ça s’est super bien passé ! Deuxième défi du jour, apprendre à se servir de leur carte en l’insérant correctement dans leurs machines. Troisième défi du jour, prendre le bon métro ET dans le bon sens….évidemment, une fois arrivés à Copacabana, on se dit que quelque chose cloche, et donc, demi-tour direction ‘Centro’ cette fois. Je tiens à préciser dès maintenant que l’orientation n’a jamais été dans nos gènes !

 

A la sortie du métro, où aller ? Nous nous laisserons aller au gré de la foule et flânerons dans les rues. Nous nous retrouverons dans une espèce de grand marché. Ça tombe bien, il s’avère que c’était indiqué dans notre guide. Puis au fil de rues, nous nous retrouverons dans un parc bien sympathique. L’occasion pour nous de s’approprier un banc, de boire un coup et d’observer d’étranges animaux, savant mélange entre rat et écureuil. On en profite aussi pour faire une séance photo, pour ensuite retrouver la bouche de métro afin d’aller se manger un petit quelque chose vers la mythique plage de Copacabana. Ça tombe bien, c’est sur la même ligne !

 

Mais avant d’aller manger, nous nous rendons dans cet immeuble où se trouve cette agence qui vend des places pour le Sambodrome… 

 

A l’origine, nous n’aurions jamais pu imaginer  assister au défilé des écoles de samba, vu que nous n’avions pas de tickets réservé 1 an à l’avance, et que nous nous disions que nous n’aurions rien pour moins de 3000 €. Alors quand Pauline nous a dit qu’elle avait acheté les siens pour 170R (65€), on n’a pas réfléchi, et c’est donc avec générosité qu’elle nous a conduits à cette agence (que nous n’aurions jamais trouvé non plus d’ailleurs). Les billets en poche, nous nous sommes donc dirigés vers un petit restau recommandé par la vendeuse du ‘saint graal de la samba’. Quand on parle de petit restau, on veut parler du genre où on paye en fonction du poids de l’assiette. Rien de bien original, ou de local mais cependant très bon.

 

Les ventres pleins, quoi de mieux que de traverser la rue pour rejoindre la plage de Copacabana. Encore un lieu mythique de Rio où nous enchainons les photos de carte postale avec le pain de sucre pour toile de fond. Nous remonterons la plage, les pieds dans l’eau, jusqu’à rejoindre la plage d’Ipanema. Entre temps le ciel se sera couvert mais cela n’enlèvera rien à la beauté du lieu. 

 

‘Fatigués’ de cette longue marche, Débo et Pauline cèderons devant un stand de noix de Coco, tandis que je me rafraichirai avec une bière, pour changer ! Le temps pour nous de décider ce que sera notre soirée, et d’en apprendre un peu plus sur le quartier.

 

Retour à l’auberge mais en bus cette fois, où nous prendrons quelques instants pour se poser, puis organiser un repas gastronomique constitué de pâte et de thon ! Et on n’évoquera même pas les yaourts à la fraise ! Un pur bonheur gustatif.

C’est parti pour notre seconde soirée à Rio. Nous demandons conseil à l’accueil pour connaitre les bars intéressants, et il nous sort une liste longue comme le bras de bus et d’endroits sympas où prendre un verre. Une question nous viendra à l’esprit : « Y a-t-il quelque chose qu’il ne connais pas dans cette ville ? »

 

Direction Leblon, quartier sûr, où se déroule la vie nocturne de Rio, même si elle a tendance à se déplacer dans le quartier de Lapa, non loin du ‘Centro’. Suivant les conseils de notre guide de fortune, nous atterrissons dans un bar ‘Devassa’. Très bon choix, très bonne ambiance et du coup on y restera pour siroter les fameuses ’Caipirinhas’. Pour ma part j’en reprendrai pour les autres tournées, tandis que Débo et Pauline  gouterons d’autres variantes avec du kiwi et au cachaça (eau de vie Brésilienne).

 

Pour le retour, nous choisissons le bus, et quelle expérience !! Disons que leur conduite est plutôt sportive ! Il faut bien s’accrocher, essayer de repérer les dos d’âne, et espérer que le bus ne se retourne pas dans les virages ! Mais pas de panique, nous arriverons en entier ! J’imagine  déjà la pâleur des visages qui lisent ça ! Enfin bref, très bonne soirée, très bon moment passé ensemble, à se raconter nos vies, et à imaginer la suite de notre voyage…

 

A suivre…