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Jour 155 à 174 – du 09/07 au 28/07 : La côte Caraïbe.

La côte Caraïbe…nous y voici après à peine plus de 19 heures de bus ! Mais c’est l’une des rares fois où nous sommes partis à l’heure. Bon ok, nous avons eu même pas 10 minutes de retard mais la prouesse de ce départ quasi à l’heure mérite d’être soulignée.  Une nuit complète à se les geler à cause de la climatisation ! Ça nous rappelle notre premier bus longue distance au Brésil, et dans ces conditions-là, il est plutôt difficile de dormir, quoique nous étions limite en mode cryogénique donc…

 

Tout ce ‘mal ’pour arriver le lendemain matin à Santa Marta, et là…c’est le choc thermique ! De la fraicheur de Bogota (et du bus) et de ses 14°C nous arrivons sur la côte et ses  35°C minimum. C’est assez violent, mais au moins nous n’avons plus froid. Nous ne tardons pas à nous rendre à notre nouvelle auberge. Et notre nouveau meilleur ami (après la bière), c’est le ventilateur ! Nous apprécions grandement la fraicheur de la grande surface lorsque nous allons faire les courses. Et chaleur de nouveau le lendemain quand nous sortons à la recherche de cartes postales, qui soit dit en passant sont quasi inexistantes en Colombie, à moins que nous ne sachions pas chercher. Nous nous demandions pourquoi le petit déjeuner était servi si tôt le matin, et bien la réponse nous est apparue lorsque nous avons découvert que nous transpirions  même sous la douche ! Un nouveau rythme se profile, il va désormais falloir vivre tôt le matin et une partie de la nuit.

 

Comme si nous n’étions pas assez gâtés, il s’avère que dès que nous mettons le pied en dehors de notre chambre, il y a la piscine juste devant. Nous pourrions même y plonger de notre lit superposé. Quoi ? Nous ? Insolent de raconter ce genre de choses ? Pourquoi ? Ça fait partie du voyage aussi après tout ! Bref, nous décidons malgré tout ça de ne pas rester sur Santa Marta car les plages de rêves ne sont pas ici. Nous partons donc un peu plus vers le nord, et si j’étais indécent avec ce que je viens de dire, voilà une (nouvelle) bonne raison de nous détester avec ce qui va suivre…

 

En effet, direction Taganga, située seulement à quelques kilomètres de là. Dans une petite baie, ce village de pêcheur est plutôt sympathique. Tout comme notre nouvelle auberge où le reggae fait la loi du matin au soir et du soir au matin. Ambiance caraïbe garantie ! Et lorsque nous partons dans la chaleur infernale de l’après-midi, à la recherche d’infos pour le parc national du Tayrona, nous atterrissons dans une petite agence et sommes magnifiquement accueillis par…une québécoise ! Super ! Nous  n’aurons pas à galérer avec notre espagnol approximatif ! Sa gentillesse et son bon caractère nous rappellera d’ailleurs une certaine Jennifer !

 

Pleins de bons conseils et de bons plans, nous revenons à l’hostel pour y passer une soirée très stressante…ou pas du tout, bien au contraire. Et le lendemain, nous partons à la recherche des belles plages. Avec pour commencer, une qui se situe à quelques minutes en bateau, dans une petite crique paisible. Farniente, siestes, baignades, et déjeuner sont au programme. Que c’est dur la vie dans les Caraïbes ! Nouvelle soirée dans notre auberge de ‘tortionnaires’, pas tellement désagréable, puis une bonne courte nuit de chaleur étouffante, puis nous voilà partis pour attaquer les choses sérieuses en matière de plages de rêve paradisiaque.

 

Direction la ‘playa cristal’. Pas besoin d’explication, le nom parle de lui-même. Après un taxi, un bus puis enfin un bateau, nous débarquons sur ce bout de plage hallucinant de beauté. Sable presque blanc, palmiers, eaux cristallines et une bonne chaleur sont au rendez-vous. 35°C à 10h ! Le décor est planté et il nous reste plus qu’à plonger, armés de nos masques et tubas. Nous voilà donc partis à la découverte des joies de la plongée et de la nage parmi les coraux et les poissons. La nature nous offre un show de couleurs et de fantaisies incroyables !

 

Après avoir pataugé un bon moment, un bon poulet nous attend sur le bord de la plage. Finalement c’est assez crevant de nager dans les massifs de coraux, qui l’eut cru ? Nous profitons de ce bon repas en compagnie d’un colombien avec qui s’engage une conversation en ‘frangnol’ plutôt sympathique. Notre langue et notre pays fascinent comme toujours et la magie opère lorsque nous échangeons ainsi.

 

Nous revenons à l’auberge qu’en début de soirée pour retrouver les nombreux français qui y logent. Nous irons d’ailleurs sur le bord de mer pour boire un coup. L’ambiance est partout, avec de la musique et des gens qui dansent. Une odeur de ‘conifère’ règne dans l’air et tout semble si paisible… nous sommes en Colombie, il n’y a plus tellement de doutes.

 

Le lendemain une nouvelle destination nous attend, un peu plus au nord encore sur la côte, à Palomino. Nous choisissons cet endroit pour nous poser plus d’une semaine à un coup bien plus acceptable que dans le parc Tayrona lui-même. Le gérant de l’auberge nous dépose au bon bus et c’est deux heures plus tard que nous arrivons sous un soleil de plomb. Et bien sûr, aucun transport pour rejoindre le nouvel hostel. Nous prenons notre courage à deux mains et entamons une marche qui s’annonce brulante. Quand nous arrivons, nous découvrons un endroit paradisiaque. Piscine et plage à 2 minutes de nos lits, cocotiers de partout, restau pas cher, bar, quelques belles rencontres encore….bref la totale ! Nous n’en revenons pas tellement l’endroit est excellent ! Nous envisageons même d’y rester deux semaines, et c’est au final ce qui se passera !

 

En attendant, nous profitons de chaque instant de ces quelques dernières semaines de voyage. Nous pensons déjà à la fin bien entendu mais nous ne voulons pas dramatiser non plus car nous n’y sommes pas encore. Alors nous entamons un marathon de farniente de niveau olympique, entre plage et piscine, couchers de soleil et bons petit repas, bronzette et siestes…la vie de rêve quoi.

 

C’est pour cette raison que pour une, voire deux semaines finalement, rien de spécial ne sera raconté. Nous gardons ces moments uniques pour nous, amassons les souvenirs, commençons à assimiler le voyage que nous avons réalisé. Ça sonne un peu mélancolique mais pas du tout. Ça fait un bien fou de se poser, de faire le point et de prendre un peu de recul sur les merveilleuses choses que nous avons vécues jusqu’à maintenant. Mais le voyage n’est pas fini, et nous avons encore quelques milliers de kilomètres à parcourir jalonnés de quelques petites merveilles à partager…

 

        A suivre…

 

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