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Jour 16 à 19 – du 21 au 24/02 : Foz do Iguaçu.

Partie 1 :

 

    Ce n’est qu’à l’aube de ce 16e jour que nous arriverons à Foz do Iguaçu après une nuit supplémentaire passée dans le bus. Cela s’est bien passé, une fois de plus, et bien sûr nous économiserons une nuit à l’auberge. Nous débarquons et partons de suite à la recherche de notre nouvelle maison réservée la veille. Les indications fournies par le site se révèleront parfaitement exactes. Bon, nous avouons être allés une rue trop loin mais un monsieur à qui nous n’avions rien demandé nous a remis sur le bon chemin avec l’incroyable gentillesse dont seuls les brésiliens ont le secret. 

 

    Après le check in nous partons à la recherche d’un supermarché pour les traditionnelles courses. Pas loin de la gare routière, nous profiterons du fait que nous connaissons la prochaine étape pour aller chercher nos billets pour Campo Grande que nous rejoindrons 3 jours plus tard. Et même là nous passerons un agréable moment avec le petit papy qui nous vendra les tickets, certainement amusé ou ébahi (c’est selon) par notre remarquable capacité à parler un portugais disons…parfait !Ou pas ! Notre journée se résumera à ça et nous la finirons à l’hostel pour nous reposer.

 

    Deuxième jour a Foz do Iguaçu et nous attaquons les choses sérieuses. Levé relativement tôt pour le petit dèj digne d’un hôtel et demande d’information à l’accueil pour se rendre aux fameuses chutes. Nous prendrons un premier bus pour le ‘central’, soit disant ils y vont tous (et autant qu’on en sache, c’est vrai), puis deuxième bus qui nous mènera à l’ endroit tant rêvé. C’est dans ce bus que nous entendrons parler français. Cela commençait à faire longtemps d’ailleurs. Et c’est ainsi que nous rencontrerons Diocouda, une globe trotteuse avec qui nous passerons les 2 jours à venir.

 

    En effet, nous avons sympathisé immédiatement et avons décidé de passer la journée ensemble. Quand nous arrivons à l’entrée du parc nous sommes assaillis de guides qui parlent tous ‘52’ langues de façons plus ou moins exactes. Nous prendrons 2/3 informations ici et là, en espagnol, en anglais et certaines qui nous pensons étaient en français, puis nous entrons enfin dans le parc national. Un bus nous déposera à l’ endroit de notre choix, et bien évidemment nous allons directement vers les chutes.

 

    Nous attaquons la ballade et pouvons enfin admirer le spectacle. Ce n’est que le début et c’est déjà extraordinaire. Autant prévenir tout de suite, il risque d’y avoir quelques répétitions car la langue française, bien que très riche, arrive à court de termes pour décrire cette magnificence de la Nature ! Nous suivrons donc le sentier qui nous fera découvrir petit à petit l’étendue et le nombre hallucinant de chutes d’eau. Les points de vue deviennent de plus en plus spectaculaires et nous en profiterons pour sortir les mascottes pour une petite séance photo.

 

    Le point de vue qui suivra nous laissera sans voix. Nous prendrons une bonne douche au passage. Le caméscope et l’appareil photo ne seront peut-être pas aussi heureux que nous mais les images qui en ressortiront vaudront la peine quoi qu’il en soit. On se retrouve au cœur des chutes et c’est absolument IM-PRE-SIO-NNANT !! Nous sommes  sur une espèce de plateforme, au milieu du vacarme de l’eau qui descend en chute libre, avec un débit que nous ne pensions même pas possible. Nous sommes là, dans cet endroit de rêve et c’est le moment pour nous de sortir nos T-shirt «I was here ». Et nous ne pouvions rêver de plus bel endroit pour les inaugurer !

 

    Nous remontons via un ascenseur, histoire de prendre un peu de hauteur et de tester un nouveau point de vue qui donnera lieu à des photos plutôt pas mal. Nous avons tout simplement l’impression de flotter sur les embruns et d’être sur un nuage ! Quelle vision irréelle ! Mais bon, même sur notre nuage, nous ressentons la faim ! Alors nous nous posons dans un coin afin de grignoter nos chips…jusqu’à ce que nous nous les fassions violement voler par un ‘quati’, espèce de raton laveur affamé et surtout très rapide ! Nous essaieront de les récupérer mais en vain. Le choc est terrible ! Bons d’accord, pas tant que ça mais au final nous avions encore faim.

 

    Bref, cela sera l’occasion de rencontrer 3 françaises qui nous dirons que le côté Argentin est bien mieux que le côté Brésilien ! La première question qui nous viendra sera tout naturellement : « mais comment c’est possible ? ». Il nous faudra attendre le lendemain pour le découvrir. Quoi qu’il en soit, nous décidons de nous éloigner des chutes afin de découvrir le reste du parc, mais pour des raisons budgétaires nous ne ferons rien de plus (hélico, rafting, bateau au pied des chutes, etc…)

 

    A la sortie, nous nous dirigerons donc vers le Parc aux oiseaux. Il nous reste une bonne partie de l’après-midi, puis ce n’est relativement pas cher. Il faut dire qu’avec notre bon de réduction donné par l’auberge (1R), nous n’hésiterons pas une seconde ! Je précise pour le coup que je suis ironique ! Etant un amoureux des oiseaux, je me demande ce qui m’aura le plus marqué dans cette journée. Toujours est-il que nous ne resterons pas insensibles aux magnifiques et nombreuses espèces de ce parc. Des couleurs absolument époustouflantes des aras, aux becs incroyables des toucans que nous avons pu caresser, nous avons passé un après-midi génial. A cela, nous rajoutons la bonne humeur et la gentillesse de Diocouda, et nous obtenons ce que nous pourrions appeler une journée réussie. Et encore, l’euphémisme est grand !

 

    En fin d’après-midi, nous reprendrons le bus pour le ‘central’ et déciderons de prolonger encore un peu ces bons moments en allant boire quelques bières, autour desquelles nous nous raconterons, une fois de plus, nos vies, nos voyages, et nos aventures à venir. Le rendez-vous sera pris pour le lendemain au même endroit, avec Diocouda, afin d’aller voir l’autre côté des chutes, en Argentine.

 

    C’est en milieu de soirée que nous rentrerons à l’auberge, avec un arrêt au supermarché afin d’assouvir une envie d’ananas. Biens fatigués certes, mais pas de cette fatigue dont nous avions l’habitude ‘avant’, mais de cette fatigue qui nous indique que nous avons passé une journée exceptionnelle, avec des personnes exceptionnelles, dans un environnement exceptionnel ! Et ce n’était que la première partie ! Car le lendemain promettait d’être au moins aussi incroyables…

    

        A suivre…

 

Partie 2 :

 

    Debout aux aurores, une fois de plus. Oui, enfin, debout à 9h du matin pour attaquer une journée qui s’annonce bien remplie. Nous avons rendez-vous au ‘central ‘ à 10h mais nous prenons tout de même notre temps. Nous connaissons le chemin désormais donc nous y serons dans les temps, et même en avance. Le temps pour nous d’acheter quelques cartes postales et de les poster avec parfois des adresses plus ou moins exactes. Nous retrouvons ensuite Diocouda avec plaisir et partons pour une journée à destination de l’Argentine.

 

    Ce n’est qu’une fois arrivés au parc du côté brésilien que nous apprendrons qu’il y a un bus direct qui va du ‘central’ au côté argentin des chutes. Le soir nous apprendrons aussi que l’auberge a une navette à disposition pour faire e trajet.  Mais pas de panique un autre bus fait la liaison avec ‘l’autre côté’ mais pour 30R cette fois. Nous sommes très reconnaissants envers Diocouda et sa maitrise de l’espagnol car nous nous rendons compte que nous pataugeons pas mal ! Nous allons peut-être nous mette à l’espagnol finalement. Nous avons laissé le portugais de côté puisqu’il s’avère que c’est une langue plutôt difficile à parler, mais cela vient surtout de la prononciation.

 

    Nous finirons dans un énorme bus climatisé pour seulement…nous 3 ! Le chauffeur est très sympa et nous fait la conversation pendant le trajet. Un bon moment à ajouter à notre palmarès. Et ce n’est pas parce qu’il nous a données quelques poignées de bonbons ! Quand la frontière arrive, nous passons la douane sans encombre et avec une facilité déconcertante. Nous ajouterons 2 nouveaux tampons, un de sortie du Brésil et un autre pour l’entrée en Argentine. A cette allure le passeport risque de se remplir bien vite.

 

    Lorsque nous arrivons à l’entrée du parc, on nous annonce que la carte bancaire n’est pas acceptée, ce qui nous surprend pour un site aussi touristique. Mais un guide nous laissera payer en Reais, qu’il échangera plus tard en pesos argentins. Nous allons très vite nous rendre compte que les prix ne sont pas les même d’un côté et de l’autre avec un gagnant pour l’Argentine qui rafle la statuette du côté le plus cher des chutes d’Iguazu. Mais avons-nous vraiment le choix ? D’autant plus que nous savons à l’ avance que le spectacle sera au rendez-vous.

 

    C’est parti ! Nous prenons une carte du site à l’entrée et nous dirigeons vers un petit train qui nous mènera dans un premier temps à la ‘gorge du Diable’. Après quelques kilomètres a pied entre jungle et rivière nous arrivons à ce point de vue qui nous laissera littéralement bouche bée ! Il aurait fallu nous prendre en photo pour voir nos têtes.  Nous entendions le vacarme incessant des chutes au fur et à mesure que nous approchions mais comment imaginer ce qui nous attendait ?! Même en écrivant ces lignes j’en ai encore des frissons, et cela fait déjà 3 semaines que nous y étions !

 

    Mais d’où peut bien venir une si grande quantité d’eau ??! C’est irréel et complètement dément ! Toutes ces chutes qui se rejoignent dans un bruit infernal et qui constituent cette fameuse ‘gorge du Diable’. C’est absolument indescriptible ! La séance photo durera un bon moment mais cela restera impossible, même en filmant, de retranscrire ce qui se passe devant nos yeux. Même les mots n’existent pas encore pour décrire un tel spectacle !

    

Nous aurions pu passer des mois à admirer cette beauté impressionnante. Hélas nous n’avons pas ce temps, donc nous nous dirigeons vers un autre point de vue, dans un autre endroit du parc. Nous en profitons pour manger un bout, au milieu des insectes en tout genre et toujours de ces ‘quati ‘ dont nous nous méfions désormais ! Rassasiés nous pouvons donc continuer. Nous choisissons un des nombreux circuits et en empruntons un au hasard.

 

Les mots vont manquer à nouveau mais tant pis. Nous enchainerons les passerelles surplombant un nombre incalculable de chutes avec une vue absolument parfaite. Si l’on devait se faire une idée du Jardin d’Eden ou même d’un paradis, cela serai cette image. Image que l’on a devant les yeux, avec un mélange de jungle, d’eau à profusion, d’arcs en ciel, et de ciel bleu. Indescriptible spectacle. C’est tout simplement parfait. D’ailleurs, en fin de journée nous reviendront nous poser à cet endroit idéal, juste pour contempler ce décor fantastique.

 

Il est bientôt 18h, heure de fermeture du parc, et nous devons nous diriger vers la sortie, avec un arrêt ‘glace’ au passage. Et c’est là que nous apercevons la navette de l’auberge où nous logons. Quelle aubaine ! Nous en profitons pour demander au chauffeur s’il est possible de la prendre pour le retour. Il demande aux autres passagers qui sont d’accord, vu qu’il reste 2 places ! Nous demandons quelques minutes supplémentaires afin de dire au revoir à Diocouda qui ne repassera pas la frontière car elle se dirige vers Buenos Aires. Deux journées magnifiques partagées avec elle. Alors merci pour ces beaux moments !

 

Le trajet du retour sera beaucoup plus rapide que celui de l’allée, avec un tas d’images en têtes pour tous les passagers. Nous repassons la frontière et obtenons à nouveaux 2 tampons supplémentaires. Au final, cela nous coutera absolument rien ! La chance est donc toujours avec nous. Nous rentrons à l’hostel pour une bonne nuit de sommeil, car le lendemain nous prenons à nouveau la route pour de nouvelles aventures à destination du Pantanal, encore une merveille de la Nature que nous sommes impatients de découvrir…

 

A suivre…

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